C'est un métier à tisser au bois dur et lustré, perdu dans la campagne djerbienne où les mains agiles de Soumia et de ses soeurs dansent à l'ombre des canis.
Le coton et le lin y sont légers et la trame chante et avance à pas cadencé.
2 mètres de large et 6 mètres de long c'est la taille du métier et celle de ces grandes pièces aériennes qui retienent si merveilleusement la lumière.
De la terre d'Aquitaine et de jeunes céramistes sincères et talentueux.
C'est une recontre simple, une ligne pure et harmonieuse.
Le souvenir d'enfance de la grande table immaculée d'un déjeuner dominical qui s'étire et paresse entre rires et douceur familiale.
La couleur et les motifs, c'est ce qui frappe en premier.
D'Indonésie en Afrique où les hollandais l'ont diffusé au XVIIème, il est aujourd'hui au coeur de l'élégance festive et chatoyante.
Un tissu pour se draper ou s'étendre et glisser de plaisir dans un luxe brodé de passementerie.
Le Beni Ouarain culte revisité.
Ce tapis du Moyen Atlas marocain est composé par des femmes berbères.
Beaucup de blanc ce qu'il faut de mouton noir comme un khôl soulignant la géometrie du tapis, une allégorie de la vie: authentique et moderne, sobre et incroyablement sophistiqué.
Ah le plaisir des pieds nus foulant cette toison épaisse, reconnaissable entre mille mais toujours en pièce unique !
